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Le manque

C’est très intime ce que je vais écrire. Mais je ne pouvais me taire sur ce nouvel ami qui est venu emplir de sa présence dans ma vie, le manque.

Le manque, tu ne le contrôles pas. Il est indépendant de ta volonté et peut s’avérer destructeur.

Le manque te rend fou et tu fais tout pour ne plus le ressentir. Boire pour oublier. Beaucoup. Trop. L’ivresse fait flotter ton corps engourdi mais le manque parle avec le cœur et ça ne sera pas les degrés qui le fera partir. Tu vas essayer, lâcher prise, oublier l’espace d’un instant et te retrouver une nouvelle fois nez à nez avec un signe. Encore et encore des signes. Des synchronicitees incessantes qui te font battre le cœur en chamade car rien ne se passe.

Le manque qui sonne à n’importe quel moment de ta journée. Au début c’est violent. Il est trop. Trop pour toi, trop pour ta propre capacité à prendre soin de toi. Tu ne penses qu’à ça.

Au début, le manque est affreux. Irrespirable. Avec le temps tu t’habitues à sa présence. C’est ça j’ai appris à l’accepter. Il ne m’empêche pas d’avancer, de rencontrer de nouvelles personnes, d’accepter des invitations. Le manque t’apprend l’acceptation. Accepter de trouver des sources d’amour dans chaque chose que je fais.

Je cohabite avec le manque de lui. J’ai l’impression de lui avoir laissé un bout de moi. Un petit morceau authentique. Biensur je me suis dit mille fois « tu aurais du te protéger, moins donner Candice ». J’ai perdu le contrôle. Il y a un truc au fond de moi, une certitude, qu’il y avait ce quelque chose inexplicable avec les mots.

Le manque te change ton regard. Je marche, je flâne, je cours. Je suis dans ma bulle bercée par les musiques diffusées par mes écouteurs. J’ai toujours ce réflexe de chercher un détail dans chaque champs de vision. Et parfois le manque fait que je l’imagine.

Le manque est un filtre sur mes yeux qui m’indique qu’il est partout alors qu’il est nulle part.

Le manque est peureux. Il n’y a rien de plus difficile de dire à quelqu’un qu’il te manque. Peut être dire je t’aime…

« Tu me manques ». Trois mots. Emplie de courage et d’amour. Combien de messages écris, puis effacés par peur ? Je trouve que les gens donnent beaucoup trop d’importance, de solennité alors qu’il n’y a rien de plus doux. Ils préfèrent se taire par peur et prient pour que le hasard fasse bien les choses.

J’aimerai savoir que je manque à quelqu’un. Pas que cela soit trop tard, que la page soit définitivement tournée.

Les « tu me manques » c’est comme les « je t’aime ». Ils n’attendent pas de réponse même si le silence en est une en soi.

Le manque te rappelle le silence, la distance. Faire comme si jamais nos chemins s’étaient croisés, oublier.

Le manque ne me fait plus mal. Je le transforme en joli souvenir. J’ai le manque des moments doux avec le sourire. Je n’ai plus les regrets, plus de colère. Juste un souvenir du passé.

Je sens que ma vie change. Je sens cette énergie qui m’indique que tout ira bien. Je sais que tout ira bien. Alors oui le manque est toujours là malgré les mois mais je l’ai apprivoisé. Le manque ne me gêne plus, je vis juste avec.

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