Ah la la… la vie. Elle est étrange. Je ne faisais qu’un avec mon canapé accompagné d’un canado (fusion de l’ado et du canapé) qui se baladait comme à sa grande habitude sur Instagram.
« Et ben c’est pas joyeux! »
Mais de quoi parle t il ? Honnêtement au fond de moi je sais. Pourquoi ? L’intuition peut être.
J’avais raison et fut obligée et contrainte (mouais…) de regarder le post qui fut la raison de sa réflexion.
Je fonctionne ainsi. Je partage par différentes manières ce que je ressens, ce que je traverse sur mon chemin de vie. Le choix d’une musique, d’une photo, tout doit me ressembler. Rare sont les fruits du hasard. Mais est ce que tout le monde agit ainsi? La raison viendrait me dire que non. Parfois c’est juste pour poster, alimenter un compte, se baser sur l’aesthetic.
Je ne me base pas que sur ce qui est beau, je peux même en faire l’impasse mais partager ce que je ressens ça c’est mon challenge.
Le post en question parlait du cœur. De l’avoir perdu. Sûrement sur une route semée d’embûches, de contraintes et de désillusions. Comme si tu n’y avais pas droit.
Je suis une curieuse de naissance et la phrase du post m’a paru familière. Un style d’écriture que je connaissais et que j’avais dévoré il y a quelques années. Car oui la froussarde que je suis, adorait se faire peur en lisant du Stephen King.
J’ai reconnu la phrase car elle était incomplète. Un passage. La chute est pourtant la clé.
Perdre son cœur et vivre sans amour. C’est devenir une bête.
Être une bête est vivable mais prend garde à ne pas devenir un monstre.
Il m’est arrivée de me perdre, de douter, d’avoir cette impression de ne plus avoir de cœur.
J’avançais très bien dans cet inconfort. Mais quand mon cœur s’est remis en marche, j’ai cru à une blague.
Je n’ai pas eu envie de l’accepter. Revenir en arrière. Revenir au moment où il était en hibernation. J’avais mal. Je devenais un monstre.
Puis je me suis rappelée que mon cœur était aussi un organe. Qui me sonne chaque jour que je suis vivante. Il est magique. Il rythme mes bonheurs, mes déconvenues, mes amours, mes orgasmes.
Il bat la chamade. Ses battements sont apaisants. Il continue de battre quoiqu’il arrive.
Alors quand je sens que je redeviens une bête, je mets la main sur ma poitrine et je sens mon cœur.
Mon cœur est mon allié et non mon ennemi. Je l’écoute beaucoup plus qu’avant. Ça m’a libéré.
Cette reconnexion avec mon moi me permet de palper mes limites et à ne pas les enfreindre. Pour ne pas me faire mal en me protégeant de ce qu’il y a de plus beau. Pour ne pas être un monstre.
Je me sens vivante. Plus que jamais. Prête à vivre. La passion, la folie, la douceur. Prête à être submerger par ces cadeaux de la vie. Ces cadeaux qui rendent tes journées plus belles. Je regarde chaque situation comme si c’était la dernière fois, pour la vivre plus intensément. Comme pour ne pas laisser de fausses notes.
Alors oui, quand j’ai vu ce post je me suis demandée dans quel brouhaha vivait il? Où en est il vraiment quand il est fasse à son miroir? Car en effet ça n’avait pas l’air facile à gérer …
Mais comme je vous ai dit. On est tous différent et ça n’a peut être aucun lien avec sa vie.
Le conseil qu’on donne souvent c’est « si tu veux savoir, demande » la vie m’a montré que dans certaine situation ce n’est pas possible. C’est difficile. Compliqué. Trop d’inconnus dans l’équation.
Se sentir vivante ne te protègera pas des coups durs mais il te rassurera que tu es toujours là, debout et que tu avances dans ta vie. Prenez le temps de le sentir.
Cand
Je ressens de la mélancolie dans ton style d’écriture 😀 Un peu aussi comme une eau douce qui suit son cours et voit où la vie va la mener ! Belle journée !