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Quand la joie en vaut la peine

C’est la solution que j’ai trouvé pour ne plus jamais rester trop longtemps dans une période sombre. Je fais entrer la joie dans ma vie.

Ne croyez pas que j’ai toujours le sourire, l’assurance d’une wondermum et la poésie de psyché. Ce n’est pas de mettre un masque et de faire semblant, c’est de la vivre.

Quand tout s’écroule, je suis une loque ne pensant qu’à ça. C’est un moment fort peu glorieux mais qui m’est nécessaire pour comprendre. Parfois cela peut durer quelques heures comme quelques semaines. Ça dépend.

Pour avoir laissé derrière moi 15 ans de vie, j’ai mis un an à ne plus me forcer à cultiver la joie. Pendant cette année je me suis pardonnée de ne pas être partie avant que ça dérape. Avant que ce trauma marque à jamais mes enfants et leurs futures vies d’adultes. Ce pardon m’a ouvert la porte d’une vie épanouie avec mes quatre garçons. La joie s’est installée dans notre vie.

On était très (trop) amoureux mais on ne savait plus s’aimer correctement sans se faire mal. J’ai mûri et j’ai appris à me respecter. J’ai appris à dire stop quand ça fait trop mal. A trancher quand cela est nécessaire. J’ai appris à apprivoiser les relations humaines tout en restant moi même.

S’éloigner des personnes qui t’ont fait du mal ou avec une relation déséquilibrée sur le papier ça a presque l’air simple. Telle une reine de bâton, tu empoignes ton girl power et sans aucune hésitation tu fais le tri ….

Mouais mais quand c’est un proche tu fais comment ?

Quand c’est un proche tu attends la goutte qui fera déborder le vase. La larme de trop sur ta joue. Mais je ne veux plus attendre cette goutte de trop car après je vais aller trop mal et mon corps trinque. Je suis encore en apprentissage dans ce domaine là et actuellement je trinque sévère.

Me retrouvant dans une situation peu confortable, je me suis rappelée que la solution c’était la joie. Oui je peux être triste, déçue, brisée mais je peux ressentir de la joie. Par différents moyens, des tas même ! (J’ai quand même mes pref et mes valeurs sûres soyons honnête)

Pour cultiver ma joie, j’ai identifié ce que j’aime faire, ce qui me fait vibrer, ce qui me fait me sentir bien et heureuse. Dans ces moments compliqués après un choix douloureux mais nécessaire, tu rencontreras sur ton chemin des signes qui mettront en évidence que tu as fait le bon choix. Tu seras certes éprouvée mais tu auras cette assurance que ça en vaut la peine.

La joie s’est installée dans ma vie au moment où j’ai compris qu’il faut se demander si ça en vaut la peine. J’ai compris que c’était une condition sine quoi none, un compromis que je fais en fonction de la joie que je veux ressentir. Rien n’est tout rose ou tout noir. Surtout dans les interactions humaines. Mais est ce que cela en vaut la peine? Et si c’est oui. Fonce.

Candice – philosophe à ses heures trouvées

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