Qu’est ce que je veux vraiment?

Pendant des années je marchais sur un chemin de décisions prises sur un « je peux » ou « je ne peux pas ». Des règles, des limites, des changements contrôlés sans me demander ce que « je veux » ou « je ne veux pas ».

Les effondrements dans ma vie, dans n’importe quel domaine m’ont porté à regarder un peu plus ce que « je veux ». Comme si cette page blanche devant moi m’appelait à vivre du nouveau.

Le nouveau installé confortablement dans mon quotidien rappelait à la hâte le schéma répétitif du « je peux » et ainsi à mesure du temps qui passe, à ne plus m’écouter, à ne pas avoir assez confiance en ce que je ressens, je me suis paumée et cassée la gueule a nouveau.

La solitude aussi difficile soit elle, m’apporte énormément de temps pour apprendre à me connaître et à m’écouter. Seule face à mes peurs, mes incertitudes, mes galères, j’utilise cette période de vie comme un enseignement. J’expérimente. Le risque est de s’enfermer dans sa bulle et contrôler ce que tu partages. Tu deviens un compte Instagram dans la vraie vie qui ne te définit pas et tu laisses très peu de personnes te connaître vraiment.

La facilité du « je peux » fait en sortes que tu ne prennes pas de risques. En tout cas pour ma part!

J’apprends réellement à exprimer ce que je veux depuis moins d’un an. Alors oui, j’ai pris des grosses claques et j’ai eu mal. Mes « je veux » sont ambitieux, grands et surtout parfaits pour moi. Ils ne rentrent que dans la case que j’ai crée.

J’ai évolué grâce à mes « je veux » et mon quotidien aussi imparfait qu’il est été, j’ai ressenti ce bien être d’être bien et heureuse.

Comme à chaque fois que je me tape une crise de lupus, je laisse tourbillonner mon cerveau. Ces derniers temps j’ai ouvert les yeux sur certaines relations.

J’ai été face à ce vieux schéma. J’ai accepté trop car « ça je PEUX l’accepter » mais est ce que « je VEUX l’accepter », est ce que c’est vraiment bénéfique pour moi, est ce que je me sens à l’aise… Comment savoir réellement prendre une décision. J’ai choisi mes « je veux ».

Et puis il y a ce que tu ne contrôles pas. Ce qui n’est pas prévu. C’est nouveau, c’est chelou mais c’est léger et sincère. J’ai décidé de lâcher prise. Même si j’ai une trouille à en faire peter le trouillometre je plonge. Je le fais car je sais que j’écouterai toujours ce que je veux vraiment. On verra bien. Je n’ai pas envie de prévoir, j’ai envie de le vivre.

J’ai envie de prendre des risques. J’ai envie de sortir de cette zone de confort du « je peux ».

Pour la première fois depuis très longtemps, je n’ai pas besoin de faire d’efforts, être moi même suffit.

Je ne peux définir ce que je ressens vraiment… mais forcément me vient cette question essentielle qui régit ma vie… « qu’est ce que tu veux vraiment? » et il va bien falloir que je réponde à cette question une bonne fois pour toute!

Candice, apprentie des sentiments